Une élue régionale à Fukushima – Le pourquoi du comment

Du 13 au 18 décembre 2012, Hélène Shemwell, Conseillère Régionale EELV en charge des économies d’énergie, se rendra au Japon pour la Conférence Internationale « Sortir du nucléaire ».

Pour la première fois, une délégation française sera présente à cet événement au rayonnement mondial.

C’est Oliviers Florens, élu EELV et Vice-président du Conseil Général du Vaucluse, qui a su rassembler autour de lui une délégation de dix personnes composée de responsable politique (Pascal Durand, secrétaire général d’EELV), d’élus (Karima Delli, députée européenne, Jacques Charton, Hélène Shemwell, Sophie Camard et Eric Schultz), de la responsable du pôle indo énergie de l’ASDER (Mickaëlle Rabiller), d’une journaliste (Mélodie Testi) et d’une avocate (Irène Bourré).

Ce voyage permettra aux différents participants japonais et étrangers d’intervenir entre autres sur des problématiques liées aux mécanismes de régulation du nucléaire, à la santé publique ou encore à la recherche de solutions visant à terme la disparition du nucléaire notamment par le développement des énergies renouvelables.

Les délégations participeront à une série de manifestations inscrites sous le titre « Nuclear Free Now » organisées à Tokyo par des ONG japonaises et des groupes militants citoyens, et se rendront également à Fukushima afin de rencontrer les habitants touchés par la catastrophe, dans le cadre de la Conférence des maires pour la sortie du nucléaire organisée dans le même temps.

Parallèlement le gouvernement nippon a décidé d’organiser en partenariat avec l’AIEA, une Conférence Ministérielle sur la sûreté nucléaire.

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Selon Hélène SHEMWELL, il est important que la France soit représentée car notre pays compte un nombre très important de centrales. Contrairement au Japon, qui produit 25% de son électricité à partir de l’énergie nucléaire,  la France en est dépendante  à 75%. La population a besoin d’être informée sur les conséquences que pourrait avoir un tel accident s’il se produisait sur notre territoire. En ce sens, il est important d’aller sur place, à la rencontre de la population qui subit encore aujourd’hui les dommages irréversibles causés par la catastrophe.

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